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La belle Odyssée !!
J’ai surfé, navigué, me suis amarrée puis suis repartie au grès des vents, me laissant porter sur les flots des posts et autres billets de chacun à travers cette blogosphère fascinante et mouvementée . J’ai trouvé des bouteilles à la mer et j’ai lu leurs commentaires , des réponses chargées de sincérité à bâbord, des critiques parfois avisées à tribord mais aussi quelques injures en fond de cale …..de celles qui donnent le mal de mer et la nausée. Et puis j’ai observé derrière de nombreux blogs de magnifiques bancs de poissons, les fidèles…parfois les courants les divisent mais le chalut continu sa route espérant toujours les retrouver, voire accrocher au passage de superbes nouveaux espadons ou autres adorables sardines. Je m’émerveille de tous ces trésors trouvés dans l’ abysse de ces eaux bleues. Durant ma croisade j’ai découvert d’audacieux auteurs, de méconnus poètes, de talentueux journalistes ,de fabuleux artistes et d’illustres inconnus tellement inattendus . Des textes magnifiques aux embruns de subtiles métaphores, des vers bouleversants déferlants de nobles sentiments, des réactions à chaud, dans la houle de l’actualité, mille fois plus cohérentes que tout ce que nous imposent ces requins de médias. Comment ne pas mettre en lumière, grâce au phare de notre reconnaissance, tous ces naufragés, ces mousses, ces matelots, ces capitaines anonymes qui aujourd’hui comblent le plaisir de nos lectures et de nos sens.
Cette mer agitée qu’est la blogosphère m’a submergé par ses vagues de talents et de tendresse. Elle me berce quasi quotidiennement, moi, si sceptique à ma première immersion. Merveilleux univers qui donne sans jamais reprendre. Et quand à l’horizon le soleil doucement tire sa révérence , laissant sur l’eau le reflet étincelant d’une boule de feu qui ne semble se consumer que pour les amoureux qui la regarde, c’est souvent le moment que je choisis pour jeter mon encre…et tenter de passer à l’abordage dans ma modeste embarcation …… Je surf, navigue et me laisse porter par les flots….de cette mer immense aux richesses insoupçonnables…
(28/05/2010)
La mélodie du « p’tit » bonheur…
Il n’est jamais bien loin…
Cueillez-le, prenez-en soin.
Sachez l’accueillir et l’apprécier…
Comme cet inattendu baiser,
Ce merveilleux sourire…
Ou cet irrésistible désir.
Cultivez ce précieux bien…
Sans compter, au quotidien.
Ouvrez grandes les portes de votre coeur…
Pour y laisser entrer ce petit bonheur.
(21/05/2010)
Festival des mots et d’émotions…
Photo d’un portrait du poète exposé lors du festival (Nogent le 10/05/2010)
Ce matin , devant le miroir, j’ai vu briller, encore dans mes yeux, quelques étoiles qui s’étaient logées là au cours du festival Bernard Dimey . D’abord par l’ intimité recréée avec l’artiste grâce à la présence de sa fille et de sa petite fille qui toutes deux racontent et interprètent, avec émotion, les plus belles compositions du poète. Aussi par cette rencontre irréelle avec l’immense compositeur Francis Lai ( « Love Story », « Un homme, une femme »…) ami proche de Dimey qui a mis plus d’une centaine de ses chansons en musique. Et puis ces musiciens époustouflants de talent et de sensibilité pour lesquels j’ai du mal à trouver des superlatifs suffisants. Ou encore ces textes forts de sentiments que l’on découvre ou redécouvre grâce à une voix singulière, une mélodie envoûtante ou une interprétation inédite. Et enfin ces organisateurs généreux et disponibles. Une grande réunion de famille en somme, en toute simplicité avec pour mots d’ordre poésie, amitié et partage…Merci pour ce prodigieux voyage.
Le dernier mot de ce post revient, en toute légitimité, à l’artiste, deux écrits de Bernard Dimey qui traduisent mes humeurs du moment….deux des 7 péchés capitaux…. enfin …péchés, rien n’est moins sûr, je vous laisse seuls juges…
La gourmandise
Tout
Tout ce qui se boit, se déguste,
Se mange, se caresse,
La beauté même des fruits,
Des femmes, des pêches, des homards,
Et le parfum musical d’un Bourgogne épanoui
Qui fait d’une minute un univers
De joie,
Tout
Tout par quoi le palais se réveille,
Se réchauffe, palpite et se rendort.
Je visiterai des jardins
Aux odeurs de vanille
Où les lèvres des filles
Auront la fraîcheur des premières cerises.
Je veux que l’esturgeon laisse éclater
Les fruits de son ventre sur ma table
Et que j’y plonge un groin de sanglier content.
Tout
Le sexe ouvert des effarouchés du sérail
Et je suis Haroun Al Rachid
Mille et une nuits c’est bien peu
Pour assouvir ma faim, ma soif,
L’éblouissement de mes yeux,
L’ivresse, mon cher amour ,l’ivresse
Et le désir de mordre
A pleines dents
L’instant qui passe,
Les parfums, les saveurs,
La floraison de tout,
LA VIE.
La luxure
Vivre
Avec le parfum de ta peau
Tes cheveux sous mes doigts
La douceur de ton ventre
Et descendre
Et descendre
Et chercher le corail à l’intérieur de toi.
S’apprivoiser cruellement
D’un sexe et d’une bouche à l’autre
Jusqu’à l’épanouissement magique
Au centre de ta croix
D’anémones de mer.
Vivre
Avec au coeur des nuits
Cette rose effeuillée qui gémit
Qui se plaint
Qui rêve qui délire
Qui mélange en un cri
Le paradis, l’Enfer,
L’éternité, l’instant,
Les couleurs jamais vues.
L’explosion, soudain, des artères et des veines,
Et le silence après
Qui pleure une chanson de source.
Vivre
Et que le poignard de ma joie
T’ouvre et te fende comme un fruit,
Comme une grenade éclatée.
Je t’aime, je t’aime, je t’aime
Et le péché n’existe pas.
Bernard Dimey « Le milieu de la nuit » éd. Christian Pirot
(12/05/2010)
Des bleus à l’âme…
La tête de Zidane La main d’Henry Le bas ventre de Ribéry
Messieurs les champions, pourriez-vous tout simplement vous servir de vos pieds pour jouer au foot… juste pour voir ???
(07/05/2010)