Mal au coeur…
Y a t il vraiment un jour un juste retour des choses ? Ils ne l’emporteront pas au paradis est-elle une expression qui a vraiment un sens ? Est-ce que tenter d’être toujours dans le droit chemin permet aux plus lâches de commettre des délits qui blessent toute une vie. Mon Dieu que la douleur qu’on peut ressentir est impuissante face à l’injustice. Je veux bien comme tout à chacun, accepter des épreuves, souffrir de manques ou encore combattre les aléas mais acquiescer devant l’acharnement qui use à petit feu……NON ! Les armes pour lutter contre l’incompréhension de ce jour me manquent. Alors pour ne pas accabler plus ceux qui le sont déjà, je garde cette rage en moi et vient la crier « au monde entier » virtuel !!!!! Même si les mots ne sont pas lus, ils sont dit … je vais me relever pour être là….je vais le faire…
(8 novembre 2014)
De l’ombre à la lumière…
L’existence comme un fragile cristal
Reprend soudain sa place sur son piédestal
Il y a de doux instants bénis dans la vie
Où l’on voudrait savoir à qui dire MERCI
Intervention divine ou souffle d’un ange…
A qui faut-il murmurer ces utiles louanges ?
Certains aiment à le chanter sur les toits
Moi, je le préfère, blotti au fond de soi
Du cœur à l’esprit, le chemin est naturel
Il suffit d’un rien, d’un battement d’ailes
Pour entendre à nouveau l’angélique mélodie
D’un poète céleste qui clame « C’est beau la vie !»
(16/09/2013)
Triste anniversaire…
Il y a 71 ans, les 16 et 17 juillet 1942, des hommes, des femmes, des enfants, des familles entières vivent l’horreur, une horreur indescriptible et difficilement imaginable. Environ 13 000 personnes crient leur désespoir, hurlent leurs souffrances, subissent l’ humiliation au Vélodrome d’hiver à Paris. Mon cœur saigne rien qu’en relisant le récit, les lettres, les témoignages de cette rafle aux couleurs du sang et au parfum de la honte . Mais mon mal être n’est rien comparé au calvaire subit par ces Hommes, nos égaux, nos semblables, nos frères et sœurs …
Mes mots sont forcément de trop… le recueillement une évidence … Merci Mr Ferrat pour avoir réussit ce si tendre hommage à travers tous ces barbelés…
Vous apprendrez un jour mes fils vous apprendrez
Pourquoi nous reposons sous terre
Le livre à moitié lu le chant interrompu
Et la besogne inachevée
Ne pleurez plus mes fils mes fils ne pleurez plus
Le monde entier saura le pourquoi du mensonge
Et de la calomnie le monde entier saura
Nos pleurs et notre peine
Joyeux et vert mes fils mes fils joyeux et vert
Sera le monde au-dessus de nos tombes
Les tueries cesseront la terre fleurira
Dans la paix fraternelle
Travaillez construisez mes fils un monument
A l’amour à la joie à la valeur humaine
Et à la foi que nous avons gardée
Pour vous mes fils mes fils pour vous
Jean Ferrat »Si nous mourons »
(16 juillet 2013)
Entre nous…
Je suis nostalgique de ce temps où j’étais gosse,
Où les souffrances n’étaient que bleus ou bosses.
Aujourd’hui la belle insouciance n’est plus,
Le cœur ouvert , la douleur s’invite, s’insinue.
Mais quel bonheur que cet exquis sentiment !
Celui qui vous effeuille et qui vous fait amant .
Mon tendre et si précieux amour…
Rien ne s’apaise, tu me manques… toujours…
Pas une seule fois le soleil ne se couche
Sans que je ne souhaite le goût de ta bouche.
Plus une seule nuit ne s’offre à moi
Sans que mes rêves ne parlent de toi.
Je voudrais te le murmurer brûlante de fièvre
Et venir le déposer au bord de tes lèvres….
Sur quelques notes de désir, l’âme bohème
Te dire ô combien mon ange…je t’aime…
(04 /07/2013)